Salle de spectacles pluri-IN-disciplinaire très très Jazz, avec beaucoup d'humour !

Bar des sciences – Sexe : différences et identités

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Date : Le 11 mars
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Bar des sciences – Sexe : différences et identités
Mardi 11 mars – 20h33
Entrée libre

De la nature à la culture il y a un pas à partir duquel s’échafaudent confusions et controverses ! Ainsi, comportements, compétences, attentes et place dans la société sont souvent fondés sur des stéréotypes sexuels qui restreignent les choix des individus et les enferment dans des rôles, au détriment de l’égalité et de la liberté.

Pourtant, dans la nature, les faits bousculent les idées reçues, car la différenciation sexuelle n’existe pas toujours. Certes, elle permet chez les espèces dites évoluées, de mélanger le matériel génétique de deux individus et accompagne l’évolution, l’adaptation au milieu. La reproduction sexuée implique la rencontre de l’ovule et du spermatozoïde. Ainsi, c’est la biologie – chromosomes, hormones et organes reproducteurs – qui détermine le masculin ou le féminin. Mais leur rôle dans la nature est très variable et les systèmes de reproduction diffèrent d’une espèce à une autre : ainsi les hermaphrodites, comme l’escargot ou l’huître, possèdent à la fois des organes reproducteurs mâles et femelles ou changent de sexe selon les situations.

Dans nos sociétés humaines, les perceptions et les rôles associés au masculin ou au féminin varient d’une culture à l’autre et évoluent selon les contextes sociaux ou historiques. De nombreuses études montrent que les différences individuelles au sein de chaque sexe sont souvent plus significatives que les différences entre sexes. L’identité de genre se réfère à la façon dont une personne se perçoit, indépendamment de sa morphologie sexuelle. De plus en plus, les questions de genre et d’identité sont traitées dans les lois, avec la volonté de garantir droits et protections aux personnes, quels que soient leur sexe ou leur sentiment identitaire.

Comment les sciences, biologiques, philosophiques, psychologiques, sociologiques peuvent-elles nous éclairer pour valoriser les aptitudes et les qualités de chacun, quel que soit son sexe, d’autant que la fonction reproductrice, la satisfaction sexuelle, et la détermination du genre s’avèrent de plus en plus dissociés ?